Concertation SRADDET 2023

#SRADDET Ensemble, imaginons la Nouvelle-Aquitaine !

Phase 5 of 5

Fin du dispositif de concertation 06/10/2023 - 01/03/2025

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Contribution reçue par les garantes de la Commission Nationale du Débat Public :

La plupart des habitants de Nouvelle Aquitaine ne connait pas le Schéma régional d’aménagement et de développement durable des territoires ni les modifications envisagées. Ils ignorent même l’existence de ce schéma.

Certains méconnaissent même l’existence d’un PLU dans leur commune et le découvrent à l’occasion d’une demande concernant l’urbanisme.

A part quelques Communautés de Communes qui se sont emparées du sujet et qui ont fait des propositions sur le site de concertation mis à disposition de début juin au 4 juillet 2023, les autres ne font aucune publicité et produisent rarement des documents d’information sur le Sradett. Au mieux on trouve quelques informations dans les « nouvelles brèves » de quelques feuilles d’informations… La meilleure preuve de ce déficit est le nombre de participants (63 au 30 juin 2023) mis en regard de la population de Nouvelle Aquitaine.

Un certain nombre d’élus des municipalités ne fait aucun effort d’explication concernant ce schéma et ne le souhaite pas car les municipalités considèrent le Sradett comme une bombe à retardement. Ils ont peur du questionnement de leurs administrés souvent vécus comme des râleurs et des empêcheurs de tourner en rond.

Quelques élus, volontairement ou non, ne veulent pas lire le schéma. Ils affirment que ce schéma aurait pour objectif de réduire de 50% l’urbanisation dans les zones rurales pour « donner » ces m2 constructibles aux zones urbanisées des grandes villes de Nouvelle- Aquitaine telles que Bordeaux, La Rochelle, etc…

La confusion entre artificialisation et urbanisation est constante.

Ils présentent le Sradett comme un carcan qui s’applique autoritairement sans qu’on puisse l’adapter à des caractéristiques locales contrairement au texte figurant dans la présentation du Sradett :

« Le Sradett pourrait avoir des exigences de réduction de l’urbanisation plus fortes sur les territoires caractérisés par une urbanisation plus élevée (…) des exigences plus réduites sur les zones qui présentent des enjeux forts de maintien ou de développement de leurs équipements et services à la population (zones rurales) ».

Mais il est évident que l’utilisation du conditionnel n’est pas de nature à rassurer ni les autorités ni les citoyens !

Certains élus font systématiquement croire que la campagne est sacrifiée au profit de la ville et que les ruraux sont abandonnés. Cela nuit à la sensibilisation des citoyens à la

nécessité de mettre en place de nouveaux modes de développement. Pour éviter cela il faudrait vraiment que toutes les ambiguïtés du Sradett soient clarifiées.

Ils affirment qu’il est impossible de corriger les fautes et les erreurs des PLU existants à cause de la rigueur du Sraddet alors que certaines incohérences des PLU actuels sont évidentes et peuvent être corrigées. Cela leur permet d’évacuer leur responsabilité dans les choix qui seront faits.

Pour conclure, le Sradett, par les questions qu’il soulève, n’a pas eu la publicité qu’il mérite, la sensibilisation de la population est médiocre et cela joue contre la prise de conscience de la nécessité de trouver des solutions et d’agir devant le défi climatique. Mais le Sradett ne prend pas assez en compte la diversité géographique, climatique, économique, urbanistique… de la région Nouvelle Aquitaine ce qui laisse place à tous les fantasmes…

Je voulais rendre cette contribution publique mais je n’ai pas réussi à m’inscrire c’est pourquoi je m’adresse à vous.

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+["Contribution reçue par les garantes de la Commission Nationale du Débat Public : La plupart des habitants de Nouvelle Aquitaine ne connait pas le Schéma régional d’aménagement et de développement durable des territoires ni les modifications envisagées. Ils ignorent même l’existence de ce schéma.Certains méconnaissent même l’existence d’un PLU dans leur commune et le découvrent à l’occasion d’une demande concernant l’urbanisme.A part quelques Communautés de Communes qui se sont emparées du sujet et qui ont fait des propositions sur le site de concertation mis à disposition de début juin au 4 juillet 2023, les autres ne font aucune publicité et produisent rarement des documents d’information sur le Sradett. Au mieux on trouve quelques informations dans les « nouvelles brèves » de quelques feuilles d’informations… La meilleure preuve de ce déficit est le nombre de participants (63 au 30 juin 2023) mis en regard de la population de Nouvelle Aquitaine. Un certain nombre d’élus des municipalités ne fait aucun effort d’explication concernant ce schéma et ne le souhaite pas car les municipalités considèrent le Sradett comme une bombe à retardement. Ils ont peur du questionnement de leurs administrés souvent vécus comme des râleurs et des empêcheurs de tourner en rond. Quelques élus, volontairement ou non, ne veulent pas lire le schéma. Ils affirment que ce schéma aurait pour objectif de réduire de 50% l’urbanisation dans les zones rurales pour « donner » ces m2 constructibles aux zones urbanisées des grandes villes de Nouvelle- Aquitaine telles que Bordeaux, La Rochelle, etc… La confusion entre artificialisation et urbanisation est constante. Ils présentent le Sradett comme un carcan qui s’applique autoritairement sans qu’on puisse l’adapter à des caractéristiques locales contrairement au texte figurant dans la présentation du Sradett : « Le Sradett pourrait avoir des exigences de réduction de l’urbanisation plus fortes sur les territoires caractérisés par une urbanisation plus élevée (…) des exigences plus réduites sur les zones qui présentent des enjeux forts de maintien ou de développement de leurs équipements et services à la population (zones rurales) ».Mais il est évident que l’utilisation du conditionnel n’est pas de nature à rassurer ni les autorités ni les citoyens !Certains élus font systématiquement croire que la campagne est sacrifiée au profit de la ville et que les ruraux sont abandonnés. Cela nuit à la sensibilisation des citoyens à lanécessité de mettre en place de nouveaux modes de développement. Pour éviter cela il faudrait vraiment que toutes les ambiguïtés du Sradett soient clarifiées.Ils affirment qu’il est impossible de corriger les fautes et les erreurs des PLU existants à cause de la rigueur du Sraddet alors que certaines incohérences des PLU actuels sont évidentes et peuvent être corrigées. Cela leur permet d’évacuer leur responsabilité dans les choix qui seront faits.Pour conclure, le Sradett, par les questions qu’il soulève, n’a pas eu la publicité qu’il mérite, la sensibilisation de la population est médiocre et cela joue contre la prise de conscience de la nécessité de trouver des solutions et d’agir devant le défi climatique. Mais le Sradett ne prend pas assez en compte la diversité géographique, climatique, économique, urbanistique… de la région Nouvelle Aquitaine ce qui laisse place à tous les fantasmes…Je voulais rendre cette contribution publique mais je n’ai pas réussi à m’inscrire c’est pourquoi je m’adresse à vous. ", "", ""]

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Contribution reçue par les garantes de la Commission Nationale du Débat Public :

La plupart des habitants de Nouvelle Aquitaine ne connait pas le Schéma régional d’aménagement et de développement durable des territoires ni les modifications envisagées. Ils ignorent même l’existence de ce schéma.

Certains méconnaissent même l’existence d’un PLU dans leur commune et le découvrent à l’occasion d’une demande concernant l’urbanisme.

A part quelques Communautés de Communes qui se sont emparées du sujet et qui ont fait des propositions sur le site de concertation mis à disposition de début juin au 4 juillet 2023, les autres ne font aucune publicité et produisent rarement des documents d’information sur le Sradett. Au mieux on trouve quelques informations dans les « nouvelles brèves » de quelques feuilles d’informations… La meilleure preuve de ce déficit est le nombre de participants (63 au 30 juin 2023) mis en regard de la population de Nouvelle Aquitaine.

Un certain nombre d’élus des municipalités ne fait aucun effort d’explication concernant ce schéma et ne le souhaite pas car les municipalités considèrent le Sradett comme une bombe à retardement. Ils ont peur du questionnement de leurs administrés souvent vécus comme des râleurs et des empêcheurs de tourner en rond.

Quelques élus, volontairement ou non, ne veulent pas lire le schéma. Ils affirment que ce schéma aurait pour objectif de réduire de 50% l’urbanisation dans les zones rurales pour « donner » ces m2 constructibles aux zones urbanisées des grandes villes de Nouvelle- Aquitaine telles que Bordeaux, La Rochelle, etc…

La confusion entre artificialisation et urbanisation est constante.

Ils présentent le Sradett comme un carcan qui s’applique autoritairement sans qu’on puisse l’adapter à des caractéristiques locales contrairement au texte figurant dans la présentation du Sradett :

« Le Sradett pourrait avoir des exigences de réduction de l’urbanisation plus fortes sur les territoires caractérisés par une urbanisation plus élevée (…) des exigences plus réduites sur les zones qui présentent des enjeux forts de maintien ou de développement de leurs équipements et services à la population (zones rurales) ».

Mais il est évident que l’utilisation du conditionnel n’est pas de nature à rassurer ni les autorités ni les citoyens !

Certains élus font systématiquement croire que la campagne est sacrifiée au profit de la ville et que les ruraux sont abandonnés. Cela nuit à la sensibilisation des citoyens à la

nécessité de mettre en place de nouveaux modes de développement. Pour éviter cela il faudrait vraiment que toutes les ambiguïtés du Sradett soient clarifiées.

Ils affirment qu’il est impossible de corriger les fautes et les erreurs des PLU existants à cause de la rigueur du Sraddet alors que certaines incohérences des PLU actuels sont évidentes et peuvent être corrigées. Cela leur permet d’évacuer leur responsabilité dans les choix qui seront faits.

Pour conclure, le Sradett, par les questions qu’il soulève, n’a pas eu la publicité qu’il mérite, la sensibilisation de la population est médiocre et cela joue contre la prise de conscience de la nécessité de trouver des solutions et d’agir devant le défi climatique. Mais le Sradett ne prend pas assez en compte la diversité géographique, climatique, économique, urbanistique… de la région Nouvelle Aquitaine ce qui laisse place à tous les fantasmes…

Je voulais rendre cette contribution publique mais je n’ai pas réussi à m’inscrire c’est pourquoi je m’adresse à vous.

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Aude Monfront

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