Concertation SRADDET 2023
#SRADDET Ensemble, imaginons la Nouvelle-Aquitaine !
Transport marchandise
Le report des marchandises sur le ferroviaire est une nécessité. Mais on sait tous que pour être efficace il faudra des tarifs et des cadences adaptées….
Donc ce ne sera envisageable qu’une fois la LGV en service pour pouvoir cadencer les trains.
En attendant il faut faire des efforts sur le routier, notamment un « évitement » de la région bordelaise pour le trafic de transit.
L’A63 devrait être à 2x4 voies ( les terrains sont disponibles au milieu et gratuite bien sûr….
Donc ce ne sera envisageable qu’une fois la LGV en service pour pouvoir cadencer les trains.
En attendant il faut faire des efforts sur le routier, notamment un « évitement » de la région bordelaise pour le trafic de transit.
L’A63 devrait être à 2x4 voies ( les terrains sont disponibles au milieu et gratuite bien sûr….
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9 commentaires
Conversation avec Boblet
Non, on ne peut pas dire d’emblée « Le report des marchandises sur le ferroviaire est une nécessité ». Tout au plus, il est couramment entré dans les esprits que le transport ferroviaire est plus avantageux dans certains cas et généralement moins polluant que le routier. Mais il est aussi couramment admis que, dans la majorité des cas, il n’assure pas « le bout en bout ».
Il est également faux de dire : « on sait tous que pour être efficace… » . Cette annonce sert à faire admettre pour acquis un postulat qui ne l’est pas du tout. Le transport ferroviaire présente plusieurs handicaps. Et ce n’est pas une tarification et une cadence qui vont résoudre les problèmes.
Ces 2 contre-vérités qui débutent une discussion invalident fondamentalement la proposition et risquent de biaiser la suite du débat.
Là c’est surtout vous qui biaisez le débat en refusant d’admettre des évidences et cherchant les petits inconvénients du ferroviaire pour refuser cette solution !
Si on prend la peine de bien relire ce que j'ai écrit, on ne peut pas raisonnablement écrire que je refuse des évidences. Tout au plus , j'invite à la modération en justifiant , par exemple , les affirmations. Quant au "petits inconvénients", je me permets de rappeler que le but de la logistique est d'acheminer le bon matériel, au bon moment et au bon endroit , ne pas pouvoir répondre à un de ces critère, et c'est le cas lorsqu'on n'assure pas le "bout en bout" , n'est pas un petit inconvénient mais un défaut rédhibitoire.
Aussi, comprendre à quoi sert le ferroviaire, en connaître les limites et ne pas idéaliser ses avantages, n’est pas le « refuser », mais permets d’en concevoir un usage approprié et, partant, d’envisager les moyens complémentaires.
Une fois que ce point est admis, il s’agit de comprendre quel est le sujet de cette proposition : accroître la part du ferroviaire, rappeler que la LGV soulagera le transport des marchandises et donc le trafic routier, ou bien construire 2 fois 4 voies. Les mauvais esprits ( ceux qui refusent les solutions) objecteront qu’il serait dommage d’investir dans une autoroute alors que la ligne LGV est en cours et rendrait, selon l’auteur de la contribution, le service attendu.
La LGV permettra le report surtout pour le trafic de passage et c’est déjà énorme ! Pour le trafic local il faudra construire des structures routières car la métropole bordelaise augmente de population et ce n’est pas fini ( réfugiés climatiques etc …) et dépassera le million d’habitants voulu par les politiques.
Rien que le Nord Gironde construit des centaines de maisons par an avec une majorité de gens qui travaillent sur la métropole…le RER indispensable ne suffira pas …
Conversation avec JAOUEN
Il faut développer le transport ferroviaire au dépend du transport routier. Il représente une part importante des émissions de CO2 du secteur transports et plus globalement de l'impact écologique
Considérant les infrastructures, on peut constater que des pôles logistiques anciens , comme Orléans/Saran, sont desservis par des voies ferrées , mais qu’elles ne sont plus utilisées et souvent abandonnées. Parallèlement, les pôles logistiques récents comme Artenay, ne sont pas équipés. En revanches les voies routières y sont conçues pour faciliter les mouvements de camions semi-remorques. La voie ferrée Chartres- Orléans dédiée uniquement aux marchandises en vrac agricole, n'est pas électrifiée , donc utilisable par des trains diesel , puisqu’il n’y a plus guère de trains à vapeur. Ces observations d’infrastructures ne sont certes pas en Nouvelle aquitaine, mais il y a de fortes chances que des pratiques guidées par la rentabilité aient été reproduites ici.
Considérant l’agent de traction, on peut espérer beaucoup en réduction de CO2 de la motorisation hydrogène . Pour ceux qui s’intéressent à la logistique en France , on peut se documenter utilement en s’abonnant à la lettre hebdomadaire DECARBO : http://www.actu-transport-logistique.fr/newsletters/decarbo/ qui propose aussi à des sujets connexes du transport, par des magazines en ligne, associés.
Si la question environnementale est focalisée sur le CO2 en raison de l’effet de serre, il ne faut pas perdre de vue d’autres agents polluants comme le monoxyde de carbone (CO) et les particules fines. Si on en croit certaines études, plus de la moitié des particules fines causées par un véhicule moyen provient des plaquettes de freins, de l’usure des pneumatiques et de l’érosion du bitume. Aussi, je me demande comment ce problème a été résolu par les voitures qui indiquent fièrement « zéro émission ».
Enfin, comme pour les coûts, il faut considérer le bilan pollution de fonctionnement et celui d’équipement , c'est-à-dire ce qui résulte de la fabrication, de la construction et du démantèlement en fin de vie.
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