Concertation SRADDET 2023
#SRADDET Ensemble, imaginons la Nouvelle-Aquitaine !
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Contribution reçue par les garantes de la concertation et intégrée par la Région
Madame, Monsieur,
Veuillez trouver ci-dessous ma contribution au SRADDET en espérant que celle-ci vous soit utile.
Ne plus construire de nouvelles voies de communication, mais améliorer l’existant. Par ex : oublier l’autoroute Toulouse – Castres et faire des portions 2 fois 2 voies sur le tracé existant. L’emprise au sol des voies de communication est importante et en attendant d’être en capacité de construire à 100 m de profondeur un tunnel Bordeaux – Agen équipé d’un réseau de circulation électro magnétique il faut limiter l’impact de ces voies en pensant systématiquement, lors de réfection, à utiliser un revêtement perméable capable d’absorber les eaux pluviales évitant le gel en hiver et l’évaporation en été. Cependant, si le revêtement n’est plus demandé les prix vont baisser et va devenir plus attractif pour les communes. Peut-être devrez vous subventionner le perméable le temps que l’imperméable disparaisse des usines de fabrication.
Le moyen de transport électrique n’est pas forcément une solution pérenne. C’est surtout une solution politique pour répondre rapidement à un enjeu écologique. C’est donc une solution de transition. Il faut donc éviter de mettre tout ses oeufs dans le même panier et se tourner vers l’hydrogène en attendant que la science fasse mieux.
Placer les Datas Center sur les zones d’activité et récupérer la chaleur produite pour les centres commerciaux ou les entreprises alentours
Respecter la règle essentielle de la Nature : « De tout, un peu. » L’être humain fonctionne comme elle. La nature est capable d’avaler beaucoup de chose mais quand on lui en met de trop elle finit par tout renvoyer (Et on est qu’au début !) Donc, cessez d’accepter le développement d’activités qui auraient une production quasi industrielle comme des élevages intensifs ou autres. Si économiquement c’est rentable, c’est écologiquement désastreux car la Nature n’est pas en capacité d’éliminer de grosses quantités d’un seul coup. Et c’est valable pour toute entreprise produisant des déchets.
Le traitement des déchets doit être aussi diversifié que le sont les déchets (incinérateur, enfouissement, méthaniseur…) en suivant la règle essentielle : 2 petites structures plutôt qu’une grosse. Automatiser les lignes de traitement par un apport technologique (vidéo, capteurs laser…) et ne pas les placer trop loin les unes des autres afin de permettre un tri global puis un traitement spécifique suivant le type de déchets.
A noter : « L’abandon des déchets de plus en plus constaté ». C’est le résultat de la mise en place de la REOMI qui sanctionne aveuglément au lieu de récompenser intelligemment (Ex : En Dordogne, le SMD3 impose un forfait de 26 ouvertures sur les PAV même si l’on en a moins et facture au-delà des 26 ouvertures sans se soucier du type d’usager qu’il soit handicapé ou senior incontinent. A 5 € l’ouverture, plus un abonnement, il est logique que certains se débarrassent de leurs déchets dans la nature.)
Ciblez davantage les producteurs de plastiques que les utilisateurs en les subventionnant s’ils sont capables de trouver de vrais solutions de remplacement (les sacs en amidon de maïs ne sont pas biodégradables à 100%) ou en les sanctionnant s’ils ne font pas d’efforts.
Au départ les Landes étaient un marécage. Donc, surveiller la montée des eaux. Pas du coté du Pilat qui restera relativement protégée par la dune, bien que celle-ci risque d’accentuer son avancée vers l’intérieur de terres à cause de l’augmentation des forces des vents. La surveillance doit se porter sur les pinèdes où l’eau saline risque de s’infiltrer.
Végétaliser les zones urbaines partout où c’est possible. Cela permettra de faire baisser la température en été et d’éliminer le CO2. Places de parkings refaites en pavés herbeux. Partout où les grandes surfaces ont recouverts leurs parking de panneaux solaires les véhicules s’y entassent car cela permet de ne pas retrouver son véhicule bouillant. Donc, à généraliser. Attention, les orages ne seront pas forcément plus nombreux mais ils seront plus violents donc incitez les fabricants de panneaux solaires à renforcer leur matériel ou à étudier un système permettant de les protéger efficacement. Les grêlons de la taille d’une balle de tennis seront de plus en plus fréquents et ceux de la taille d’une balle de golf vont devenir courants.
Végétaliser aussi les zones rurales par l’apport de haies vives et d’arbres notamment autours des élevages de quelque nature qu’ils soient, fournissant de l’ombre au bétail ou volaille et permettant l’absorption du méthane.
N’autoriser les bassines qu’au dessus des nappes phréatiques en demandant à ce qu’un seuil de porosité soit respecté. Ainsi, l’eau alimentera en partie la nappe et ne partira plus exclusivement en évaporation.
Utiliser, quand c’est possible, d’anciennes carrières comme réservoir d’eau.
Intercaler une zone de traitement naturel par roseaux, ou autres, des eaux usées dans les communes situées près des cours d’eaux et qui ont prisent l’habitude de rejeter leur UE soit avec un traitement minimal soit sans traitement du tout.
S’intéresser à la technologie utilisée dans le lac d’Annecy permettant de récupérer la chaleur de l’eau et voir si elle peut être appliquée à l’océan (parce que lui aussi se réchauffe).
S’intéresser également à des éoliennes circulaires (selon le principe des voiles du bateau de Cousteau) car la force des vents va augmenter et les pales des éoliennes existantes risquent d’être endommagées. Ces colonnes génèrent de la condensation qui peut être récupérée selon le principe des colonnes de refroidissement des centrales nucléaires.
Centrales nucléaires qui produisent de l’énergie décarbonée mais qui ne sont pas exempts de déchets (même enfouis ils ne sont pas à l’abri d’aléas climatiques). Ne pas croire les ingénieurs. Ils sont sûrs de leur travail certes mais ils ne sont pas en mesure d’évaluer les forces de la Nature. Aider au développement de la fusion qui ne génère aucun déchet.
Le chaud appelle le chaud et lors d’installation géothermiques privilégier le forage plutôt que les capteurs de faible profondeur qui absorbent la chaleur du permafrost et finissent par stériliser la terre en surface.
Lorsqu’une terre, pour une raison ou pour une autre quelques fois pour plusieurs années, demandez à ce qu’elle soit ensemencée en phacélie. Les abeilles en sont friandes et cela permettra d’amender la terre.
On n’est plus au temps des cités ouvrières des mines de charbon. Si l’être humain veut retrouver sa place dans la chaine naturelle, il faut qu’il construise à taille humaine. Plus de grands lotissements appelés communément « HLM couchés ». Mais des petits îlots de construction aérés de verdure.
Les services départementaux de l’ONF sont capables de s’harmoniser pour la gestion des forêts sur 2 départements limitrophes. Les fédérations départementales de chasse de 2 départements contigus doivent mieux communiquer et s’harmoniser parce que, comme la flore, la faune n’a pas de frontière. En certains endroits du territoire l’abondance de gibier empêche la régénération naturelle des forêts. Pour mémoire, le nom originel du chevreuil est « Cerf de Virginie » et je doute qu’il soit venu à la nage. Quant au sanglier, la race pure est en
voie de disparition. Le sanglier pur souche n’a que 2 ou 3 portées maximum dans l’année et est composée au plus de 7 petits. Aujourd’hui, le sanglier, qui a un gène dominant, est capable d’avoir 5 à 6 portées par an avec jusqu’à 12 marcassins par portée car c’est un hybride résultant d’un croisement sauvage avec le cochon domestique. En l’absence de prédateurs naturels c’est donc aux chasseurs à jouer ce rôle mais façon réfléchi et concerté, juste ce qu’il faut pour empêcher certaines espèces de déséquilibrer les biotopes. La nature est comme un gyroscope sans cesse en mouvement qui cherche son point d’équilibre. C’est l’espèce humaine qui l’a déséquilibrée. Il est de son devoir d’aider cette nature à retrouver son point d’équilibre.
Chaque construction d’ouvrage devra comporter un volet « Etude d’impact environnementale ». Et le projet doit être refusé ou réétudié jusqu’à ce qu’il atteigne un pourcentage acceptable par la Nature. Ce pourcentage doit être fixé par département en fonction de son pourcentage d’urbanisation et de son impact environnemental existant.
Certaines associations ayant pour objectifs de laisser des hectares entiers sans intervention humaine n’est pas forcément la meilleure chose. L’humanité a, pendant des décennies, modifié en profondeur la géographie et le climat en y important en certains lieux, volontairement ou involontairement, des espèces (faune et flore) qui n’avaient rien à y faire. Rendre à la Nature certaines parcelles, même si cela part d’un bond sentiment, c’est prendre le risque de voir se développer des espèces exotiques qui, sans prédateurs, deviennent envahissantes au détriment de la flore et de la faune locales (frelon asiatique, moustique tigre, tortue de Floride, écrevisse de Louisiane, vers plats ou Plathehminthe terrestre invasif, la Jussie rampante, le robinier ou faux acacia, l’algue verte, etc. …). Les espèces invasives sont responsables de la perte de biodiversité et de l’altération du fonctionnement des écosystèmes. Certaines présentent des risques sanitaires comme l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia) ou favoriser les incendies comme le pin d'Alep, présent sur le pourtour méditerranéen. Il revient donc aux collectivités territoriales en lien direct avec les circuits d’importation de renforcer les contrôles des produits importés. Interdire toutes importations de faune (domestique et sauvage) ou flore dont la traçabilité ne serait pas dûment vérifiée et vérifiable. Et l’autoriser uniquement à des fins d’études et en aucun cas à des fins de reproduction même par croisement. Les scientifiques sont des gens pleins de bonnes intentions mais qui réfléchissent toujours en retard. Et sont incapables de dire quel gène va l’emporter sur un autre. Preuve en est : il y a quelques années, les scientifiques prévoyaient que le climat mettrait 25 ans pour se réchauffer. Ils avaient juste oublié de prendre en compte l’aspect exponentiel du phénomène et que chaque jour qui passait devait s’ajouter à leurs données d’étude réduisant ainsi considérablement la période qui nous rapprochait d’un changement significatif.
Les architectures et les normes de construction doivent être modifiées. Eviter les routes longilignes entre des bâtiments qui permettraient à des vents violents de s’engouffrer ou à des torrents d’eaux pluviales de se former (c.f. revêtements perméables). Choisir des isolations naturelles, plus performantes. Privilégier les constructions arrondies avec des toits en dôme, plus aérodynamiques. Organiser des filières d’étude du BTP pour que ce secteur réfléchisse à de nouveaux matériaux pouvant remplacer les tuiles ou simplement inventer un nouveau système d’accroche empêchant les toitures de se soulever par grand vent.
Développer les constructions passives.
Diminuer l’urbanisation signifie diminuer le nombre d’habitants ou d’emplois. Supprimer l’emploi c’est supprimer les habitants et vice versa, ce qui n’est viable économiquement. La diminution de l’urbanisation d’un territoire ne peut être efficace que par une politique nationale des flux migratoires, internes et externes au pays, ainsi qu’un plan de développement économique du pays. Ainsi chaque région peut accepter ou refuser en fonction de ses possibilités ou ses besoins certains flux ou certains secteurs économiques. Bien sûr, si toutes les régions font pareils, certains secteurs trop polluants vont être défaillants. Mais c’est à eux de s’améliorer, s’ils veulent s’installer dans une région. Il faut bien faire comprendre aux forces vives de cette région que l’enjeu c’est la planète et par voie de conséquence la survie de l’humanité. Ils doivent accepter de perdre un peu aujourd’hui s’ils ne veulent pas tout perdre demain.
La Terre n’est pas une horloge, même si parfois on peut avoir l’impression d’entendre le tic-tac de la montre d’un grand horloger. Disons que jusqu’en 2030-2035, les températures ne vont cesser de croitre. Passé cette période les températures devront (et c’est là l’enjeu des humains) diminuer ou tout du moins stagner. Si elles continuent de monter, alors le futur deviendra très sombre.
Voilà pour l’instant ma contribution, peut-être ai-je oublié certains domaines, n’hésitez pas à revenir vers moi si vous souhaitez mon sentiment sur tel ou tel sujet. La construction d’une région est une chose complexe qu’un seul cerveau ne peut appréhender et cette consultation est une excellente initiative car si tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin.
Petit message pour les élus d’aujourd’hui et de demain : L’espèce humaine a longtemps cru qu’elle était au-dessus des lois de la Nature et aujourd’hui elle va lui faire payer cette erreur. Si le genre humain reprend sa place dans la chaine alors la nature trouvera toujours un chemin mais elle ne fait pas de bons et l’être humain doit se rappeler sans cesse qu’on ne la vainc qu’en lui obéissant. L’avenir sera ce que vous ferez. Vous êtes les peintres impressionnistes de votre région, chaque touche de couleur que vous apporterez sur la toile régionale en fera une oeuvre d’art ou une vieille croute que le feu finira par détruire.
Bien à vous
M. Chandelle
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