Concertation sur la feuille de route Cuir, luxe, textile et métiers d’art

Nous avons discuté de ces points en atelier d’intelligence collective lors de L’AG d’AAF
Le savoir-faire se transmet en atelier par la formation initiale et à défaut auprès des professionnels en atelier.
Nous sommes d’accord pr affirmer que réalité virtuelle et autre numérisation sont des gadgets extrêmement coûteux et inutiles
Ils ne remplaceront pas la transmission de Maitre à élève
On n’implante pas l’intelligence du geste elle s’acquiert par le travail, l’expérience, la connaissance de la matière, la réflexion.
Il serait intelligent de rediriger l’argent vers la re fondation d’une formation initiale de qualité, ( et des référentiels reconstruits AVEC les professionnels des métiers d’art d’art( et non l’industrie du luxe), une formation continue de la sortie de l’école ( bourses de perfectionnement pr les jeunes), et continue, ainsi que des professionnels rémunérés pour transmettre leur savoir
ne pas raconter d’histoires aux jeunes, nos métiers sont difficiles non valorisan

Et peu rémunérateur
Ils le seront encore moins en formant à outrance des gens en reconversion qui ont plus la culture Instagram qu’une culture artistique
Cela dessert le secteur en créant un flou sur ce que sont nos métiers, les années d’expériences pour commencer à être un vrai professionnel l’exigeance du travail et des finitions ainsi que la qualité de la démarche artistique associée
Nous ne comprenons pas pourquoi, on a saboté nos formations d’arts appliqués pr investir à outrance dans une multiplication de formation privée aux qualités parfois douteuses
Et ces comme cela que nous perdons un temps fou à redéfinir auprès du public les valeurs et critères pr faire partie de nos secteurs.
On ne peut pas leur en vouloir, les institutionnels ont encore du mal à définir les métiers d’art et confondent artisans, ouvriers spécialisés au service du luxe utilisant des techniques traditionnelles et professionnelles des métiers d’art concevant réalisant dans leur intégralité

Des œuvres ou objets durables, pérennes, en pièces uniques ou petites séries dans c leurs ateliers en France
Création, transformation de la matière durabilité

Peut être en contradiction avec "Ediner" nous avons conscience des enjeux pour la conservation de gestes et de techniques qui tendent à disparaitre sans transmission de "passion"
La forte attractivité de ces métiers d'un "nouveau" public doit être entendue et soutenue avec les outils d'aujourd'hui : le numérique est indispensable mais ne peut/doit pas êtres le seul moyen de transmission comme le souligne "Ediner". Nous parlons de geste qui ne peut s'acquérir que par la transmission (et son appropriation) du geste de l'artisan : qui se conquit avec le temps et "le faire". Il sera important d'impliquer une majorité de centre de formation Métiers d'Art pour partager ces enjeux + construire une communauté de professionnels acteurs et impliqués dans cette transmission (envisager leur rémunération pour leur engagement) et garantir/démontrer que ces métiers de passion sont enrichissants personnellement et peuvent être rémunérateur avec un "regard" entreprise (tout n'est pas noir 😉)